
Issu d’un milieu populaire paysan, il devient essayiste, critique et surtout scénariste de BD. De son père, il revendique l’héritage d’une idéologie critique prononcée.
Professeur de littérature française à l’Université du Pays Basque, il se passionne pour la puissance narrative des images. Une thèse sur la bande dessinée française plus loin, il se lance dans le roman graphique.
Avec le dessinateur Kim, il publie les sensibles L’art de voler, qui raconte la vie de son père, puis L’aile brisée, celle de sa mère. La rencontre avec son alter ego Keko donne la sublime et sombre Trilogie du moi (Denoël), questionnement non équivoque sur la farce du pouvoir, où les deux comparses brandissent cette mise en garde : toute ressemblance avec la réalité politique espagnole entre 2016 et 2019 n’est qu’insidieuse coïncidence.
Antonio Altarriba participera au Café Polar « Dessine moi ce que nous redoutons »